1er Rallye Raid 100% jeune et fun au Maroc. Toi aussi, viens vivre une folle aventure, où fun et solidarité se cotoient !

 Du sable, des cailloux… et de la gadoue !

Pour ce troisième jour de compétition, les équipages étaient à nouveau divisés en deux groupes évoluant sur deux boucles distinctes, « Erg Chebbi » et« Oued Ziz ». Plutôt rôdés en matière d’orientation, les équipages ont encore eu du fil a retordre avec la conduite, les conditions météorologiques ayant bien assaisonné les parcours…

Les participants piaffaient d’impatience sur les deux lignes de départ en partance pour une petite centaine de kilomètres. En l’absence de nouveau classement hier soir, les Trophistes sont donc repartis aussi souriants que conquérants, à l’assaut des boucles à l’issue desquelles le classement général sera publié, d’ici quelques heures. Désormais passés maîtres dans l’art de trouver leur chemin au milieu du désert, de nombreux équipages ont lâché les réflexes de « moutonnades », pour prendre quelques risques, pas toujours payants ! Face à eux, toute la journée, des décors sans repères et des pistes qui partent dans tous les sens. Pour fixer la cap de la boussole, quelques collines, des antennes, des coins de lacs pas vraiment asséchés, des cairns, quelques bâtisses et parfois un acacia qui déploie son ombre au milieu de rien, spot idéal pour le pique-nique. Voilà pour les indices de la chasse aux CP. Le but du game, c’est donc de parcourir le moins de kilomètres. Pour cela, il faut viser juste, et prendre le risque de faire des coupes.

Floriane et Salomé (équipage 1184) ont d’ailleurs eu l’occasion d’inaugurer leurs outils de désembourbage. Après un premier tankage vite réglé par une simple marche-arrière, il a fallu sortir les plaques et les pelles pour dégager leur 4L blanche qui avait bien viré à l’ocre. Même teinture pour celle de Louis et Tristan (équipage 1605) qui, de retour au bivouac, faisaient carrément des pâtés avec toute la boue amassée dans les roues après la traversée d’un oued. Car oui, la pluie est tombée dans le désert… c’est plutôt une bonne nouvelle, mais piloter dans la gadoue, c’est pas évident !

4L pluvieux, mariage heureux !

Ce 4L Trophy qui semble poursuivi par la pluie depuis Algeciras restera également marqué par la plus originale des demandes en mariage. Devant un parterre de Trophistes et avec la complicité de JB Goupil (qui les a convoqués sur scène au prétexte d’une pénalité), Pierre (les Catalans du désert, équipage 345) s’est en effet agenouillé au pied de Victoria, sa copilote adorée, juste après le briefing. Et elle a dit oui… Mais s’est aussitôt excusée de ne pas pouvoir inviter toute l’assemblée !

Préparation au marathon

Comme l’a précisé Jean-Jacques lors de ce briefing très spécial, l’étape-marathon, c’est le point d’orgue de la course. A partir demain, les participants et leur 4L vont évoluer durant 48 heures pour atteindre Marrakech, avec une pause aux alentour de Tazarine pour la plupart. Bien évidemment, les équipes mécaniques et médicales les suivront discrètement, mais le but, c’est d’arriver tôt et en bon état. Certaines 4L, les plus fatiguées, ont d’ailleurs été passées à la loupe sur le bivouac en fin de journée. Pour éviter tout risque de casse irréparable sur la piste, les mécanos vérifient systématiquement les châssis jugés fragiles à la veille de l’étape-marathon. Et si ça ne le fait pas, la 4L est obligée de prendre la route, sécurité oblige.

Pour Gabrielle et Léonie, les Pomponnettes de l’équipage 972, ça va le faire même si elles se sont retrouvées en galère avec leur carburateur ce matin sur la boucle 1. Un mal por un bien puisque cet incident leur a permis de croiser la route de deux Mike dont elles se souviendront. « On a rencontré Fredo et Michel, des mécanos pépites, si vous avez un problème, appelez-les ! »

Nos Trophistes sont donc prêts pour le bouquet final, l’étape mythique du raid, avec sa nuit en autonomie à la porte de sortie du désert. La fin approche, mais l’histoire de cette 26e édition n’est pas terminée.

mercredi 22 février 2023 à 21h36