Nous y voilà, le 4L, c’est comme les enfants, on ne le voit pas grandir… Et pourtant, il a déjà 26 ans. Pour autant, il n’a pas pris une ride, bien au contraire, il semble plus vif que jamais, avec des étudiants et actifs de moins de 28 ans, représentants 14 nationalités cette année. Par les temps qui courent, ça fait du bien de voir tous ces jeunes réunis pour vivre ensemble au diapason d’un objectif commun : l’Aventure ! A cette occasion, Biarritz avait revêtu son plus beau ciel bleu pour accueillir les Trophistes dans une ambiance quasi estivale de départ en colo.
Depuis ce matin, la Côte basque assiste en effet à un superbe défilé de 4L, 1223 exactement. Parmi elles, des phénix du genre, des super pimpées, des innovantes, des un peu bruyantes… Et dans les habitacles, des jeunes fous de joie d’avoir atteint ce premier objectif. On a bien senti qu’une grosse dose de plaisir et d’adrénaline s’était diffusée au cours de cette première journée. On a commencé à faire connaissance avec ses semblables et à créer les premières affinités. Parce qu’on ne va pas se mentir, là est aussi le but de cette expérience unique. En 26 ans, le 4L Trophy a vu des couples se faire et des bébés naître. Chers parents qui nous suivez, votre brue ou votre gendre est peut-être dans la caravane, restez informé(e)s ! 😉
Le stress des vérifs
Mais avant de fricoter, l’heure est aux choses sérieuses. Sécurité oblige, les équipes de l’Organisation sont réparties aux différents étages de la Halle d’Iraty, ce majestueux bâtiment biarrot. Il s’agit d’abord de passer tous les véhicules au crible pour s’assurer qu’ils sont en état d’aller se confronter au terrain… Les mécanos ont l’habitude, ils font le tour du propriétaire pour contrôler des points précis, l’oeil averti. Ils checkent aussi le matériel de sécurité obligatoire avant de sticker les 4L aux couleurs des partenaires du rallye, et avec le numéro d’équipage, quand tout est ok. C’est toujours un moment stressant où les jeunes craignent encore d’être recalés, aux portes du départ. Pour la partie administrative et médicale, ils sont plus sereins : il suffit d’avoir coché toutes les cases de la liste des impératifs. En général, tout se passe bien, mais chaque année, on a des anecdotes un peu rock’n’roll, comme un passeport ou un permis reçu in extremis, ou perdu et tout juste retrouvé… Mais rien de tout ça aujourd’hui, tout s’est passé comme sur des roulettes !
Les anecdotes du jour
On a quand même croisé des duos qui n’ont pas manqué de se faire une petite frayeur de la dernière heure, comme Antoine et Gérémie (équipage 1272). Ces deux-là n’ont récupéré leur 4L au garage qu’hier soir à 22:00, après une fuite d’huile et un joint cramé difficiles à réparer… Vu les sourires affichés au-dessus des lunettes de soleil aujourd’hui, tout était déjà oublié. Du côté de Margaux et Alysée (équipage 1452), on déclarait une petite chasse aux punaises dans l’habitacle, en attendant les scorpions… 😉 Pour certains en revanche, c’était aucun souci-détente totale, à l’image d’Enzo et Vincent (équipage 1690) qui ont eu l’air d’apprécier l’ambiance dans le plus grand des calmes.
Sinon, on a élu les plus belles 4L, sélectionnés parmi celles qui avaient eu le plus de succès sur Instagram. On a donc félicité les heureux gagnants : Pierre et Loïc (équipage 437), coup de coeur du jury, Julien et Valentin (équipage 903) sur la 3è place du podium, Alan et Clément (équipage 1713) sur la 2nde, et enfin, Marine et Zoé, les grandes gagnantes du concours qui sont venues clouer le bec à ce podium un peu trop masculin ! Car le 4L Trophy, c’est aussi une histoire de filles, avec 20% d’équipage 100% féminins. Non mais ! 😉
Tout ce beau monde est allé admirer un superbe coucher du soleil avant d’aller se reposer car demain, c’est LE grand jour…